Ecrire à la volée
Voilà, il est 22h37 au moment où j'imprime mes pattes de mouche sur notre "écran commun". Ce blog me donne l'impression d'un appart, d'un squat, d'un lieu où se retrouver, quand on veut, pour poster ce que l'on veut. Sur mon fuckyouverysomuch, liberté j'écris ton nom.
Aujourd'hui, je suis partie du taf à 13h au lieu de 19h, et je ne vais pas bosser demain. J'ai vomi ce matin, ma directrice m'a pris direct un rencart à l'hôpital de la Timone (oui, là où officie le Professeur Raoult, sans commentaire). J'avais rendez-vous à 14h50, je suis arrivée à 13h15. Il n'y avait que 5 personnes devant moi. Le service dépistage Covid est réglé comme une usine à gaz (blague sémite). A 13h30, j'étais dehors, après qu'on m'ait sodomisé le nez jusqu'aux amygdales avec un coton tige long comme un jour sans tchoutchouka. Ma directrice fait la meilleure que j'ai jamais mangée. En même temps, j'en ai pas mangé tant que ça, vu que j'allais à la messe manger le corps du Christ.
Même si mes origines sont désormais officielles, je suis et resterai une "catho" comme disent les vrais sémites.
Je me suis toujours dit, dans mes rêves les plus fous, que si je devais écrire un livre, ce serait à propos d'identité. En défaisant les cartons, la paperasse bordélique de ma mère, j'ai tout retrouvé. Je vous passe l'histoire dont je vous ai fait un court résumé sur facebook. Et bien, il est là le livre : j'ai les papiers, l'histoire, beaucoup de recherches à faire. Ne me manque que le talent et l'anéantissement de ma flemme.
Je suis seule, j'avais rencontré un mec que je connaissais depuis environ 15 ans, on s'est toujours plu. On s'est retrouvés. Côté pieu : l'extase. Mais bon, ça a merdé, je vous raconterai une autre fois pourquoi.
Du coup, j'ai pu en effet expérimenter ce que m'avait dit le gynéco quand je suis rentrée en urgence à l'hosto en juin dernier, après qu'on m'ait transfusé 2 poches de O + car je n'avais plus assez de sang dans le vaisseau abandonné qui me sert de corps, et surtout des trucs pourris partout dans l'utérus, ce qui fait que l'on m'a ôté l'utérus et les ovaires. Et donc, tout ça pour vous dire que le gynéco avait raison, ça n'a aucune incidence sur la libido. A l'exception d'une putain de flemme dès qu'il s'agit de contact humain. Et ça, je sens que c'est irrémédiable. Allez zou.
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